Qui le Canadien pourrait choisir au cinquième rang s’il ne repêche pas Matvei Michkov

HALIFAX, CANADA - DECEMBER 30:  David Reinbacher #5 of Team Austria skates against Team Germany during the third period in the 2023 IIHF World Junior Championship at Scotiabank Centre on December 30, 2022 in Halifax, Nova Scotia, Canada.  Team Germany defeated Team Austria 4-2.  (Photo by Minas Panagiotakis/Getty Images)
By Marc Antoine Godin et Arpon Basu
Jun 11, 2023

BUFFALO, N.Y. – Le Canadien pourrait encore choisir Matvei Michkov avec le cinquième choix au repêchage de la LNH de 2023. C’est possible, mais cela ne semble pas très probable.

Quatre jours passés à chercher de l’information au Combine de la LNH nous ont donné cette impression, même si personne chez le Canadien n’a voulu le dire, pour des raisons évidentes. Quelques personnes ont suggéré que non seulement Michkov ne serait pas choisi par le Tricolore, mais qu’il pourrait même glisser à l’extérieur du top-10.

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Le directeur général du Canadien, Kent Hughes, a été interrogé à propos de Michkov à quelques reprises, jeudi matin, et aucune de ses réponses n’a suggéré que l’attaquant russe était dans sa ligne de mire. Sa première réponse a été de dire que le Canadien devait d’abord cerner qui il est en tant que joueur, ce qui est essentiellement ce que Hughes a dit le soir du tirage au sort du repêchage, il y a plus d’un mois. Il a indiqué que personne de l’organisation n’avait parlé à Michkov, bien que le CH ait l’intention de le faire. Il a ajouté que son état-major devait étudier sa situation contractuelle et l’impact de la guerre en Ukraine sur son statut.

Ce sont toutes des choses que le Canadien aurait pu faire au cours du dernier mois si Michkov les intéressait vraiment. Et franchement, la vérité est que le Canadien a probablement fait ses recherches au point où nous en sommes, et Hughes a quand même choisi de répondre de cette façon malgré tout. Il a ensuite ajouté ceci.

« Michkov a un contrat pour trois ans dans le moment, et ce n’est pas comme si ce n’est pas permis pour lui de resigner en Russie non plus, a-t-il dit. On voit ça de temps en temps. Je pense qu’il y a d’autres joueurs qui ont été repêchés qui ont resigné de nouveau des prolongations de contrat. C’est de l’inconnu.

« Je ne dirais pas que ça nous fait peur, mais ce sont tous des facteurs qu’on va mettre dans la balance avant de prendre une décision. »

Alors, oui, il est possible que le Canadien finisse par choisir Michkov. Mais s’il ne le fait pas, il vaut la peine d’examiner vers qui l’organisation pourrait se tourner au cinquième rang. Encore une fois, après plusieurs jours passés à glaner de l’information, nous avons l’impression que la décision inclura entre autres l’ailier du Programme de développement américain (USNTDP) Ryan Leonard ainsi que le défenseur droitier autrichien David Reinbacher.

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Il s’agit de deux joueurs complètement différents qui jouent à des positions différentes, mais ils ont deux choses en commun. Tout d’abord, ils possèdent chacun une caractéristique qui est difficile d’acquérir en dehors des cadres du repêchage ; les équipes n’échangent généralement pas les joueurs qui sont dotés de ces qualités. Deuxièmement, ils sont tous deux des joueurs qui pourraient être performants en séries éliminatoires, car ils ont les caractéristiques, les attributs uniques et l’attitude nécessaires pour se démarquer en séries.

Nous ne sommes pas en train de dire que le champ d’action du Canadien se limite à ces deux joueurs – les réunions de leur personnes de recrutement amateur, au cours de laquelle leur liste sera précisée, n’aura lieu que plus tard cette semaine – mais quelle que soit la liste que le Canadien dressera, nous croyons fermement que ces deux joueurs figureront au sommet ou tout près du sommet de la liste.

(Arpon Basu/The Athletic)

Ryan Leonard, le train qui ne s’arrête pas

Les qualités que les équipes de la LNH recherchent chez les espoirs changent constamment, en fonction des hauts et des bas de ce qui est considéré comme la recette du succès en séries éliminatoires. Ce n’est pas pour rien qu’on décrit la LNH comme une « ligue de copieurs », car toutes les équipes visent l’honneur ultime à la fin de la saison, et lorsqu’une formule permettant d’obtenir cet honneur se dessine, les équipes la suivent tout naturellement.

A tort ou à raison, c’est ainsi que les équipes pensent, et les priorités changent constamment, comme le sait très bien le directeur général du Canadien, Kent Hughes.

« La seule chose dont il faut se méfier, c’est de mettre trop d’emphase sur une série éliminatoire en particulier, a déclaré Hughes jeudi lors de son point de presse en marge du Combine des espoirs de la LNH.

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« Quand Pittsburgh gagnait, tout le monde disait qu’il fallait être rapide. Quand Tampa a gagné, là il a fallu être habile. Et maintenant, vous avez deux équipes qui jouent du hockey physique et vous devez être physique. Une chose est certaine, il faut être compétitif. Mais est-ce que ça change ce qu’on fait au repêchage? Non. Toutes les qualités qu’on recherche chez un joueur ne vont pas changer d’une année sur l’autre. »

Une chose est certaine.

Il n’y a pas grand-chose de certain dans le processus de recrutement des espoirs, mais un sens de la compétition de niveau élite est quelque chose que toutes les équipes recherchent. De la même manière comme il est très difficile d’acquérir de grands attaquants de puissance à moins qu’on les repêche, dénicher des joueurs dont le niveau de compétition est exceptionnellement élevé et qui ont aussi un haut niveau d’habileté est une caractéristique que les équipes recherchent depuis longtemps, mais qui peut être difficile à identifier et à projeter dans l’avenir. Il est beaucoup plus facile de regarder Connor Bedard tirer une rondelle et de reconnaître qu’il possède une habileté spéciale. Ou le coup de patin de Connor McDavid. Mais cet ensemble de compétitivité et d’habileté peut être insaisissable et moins facile à projeter dans les niveaux inférieurs du hockey.

La LNH, surtout une fois en séries éliminatoires, est tellement dure et physique qu’il est difficile de savoir comment un jeune de 18 ans réagira dans cet environnement.

Sauf qu’une fois de temps en temps, il passe un joueur qui facilite ce genre de projection.

Ryan Leonard semble être ce joueur.

Leonard n’est pas particulièrement grand, lui qui au Combine a été mesuré un brin sous les 6 pieds, avec un poids de 190 livres. C’est un bon patineur, mais cela ne le distingue pas nécessairement des autres. Son tir est excellent, et Trey Augustine, gardien titulaire au sein de l’USNTDP, a dit qu’il avait l’un des meilleurs lancers au sein d’une très bonne équipe.

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Mais c’est la compétitivité de Leonard qui est hors norme.

Cette caractéristique – une compétitivité de niveau élite – est quelque chose que le Canadien perçoit comme étant en train de diminuer à mesure que le jeu dans les niveaux inférieurs devient moins physique. Ce genre de joueur peut encore émerger de cet environnement et s’illustrer au niveau de la LNH, mais il devient plus difficile de les identifier dans les rangs amateurs. Lorsque Hughes compare Leonard à Matthew et Brady Tkachuk, on comprend tout de suite ce qu’il pense du jeu physique et de la compétitivité de Leonard.

Oliver Moore, un coéquipier de Leonard à l’USNTDP mais son adversaire le plus fréquent à l’entraînement, le connaît bien. Ils s’affrontaient tous les jours comme s’il s’agissait d’une finale de championnat.

« Il a beaucoup déteint sur moi, et je pense que beaucoup de gars dans notre équipe peuvent témoigner du genre de personne qu’il est en dehors de la glace et de l’approche qu’il avait à l’entraînement et qu’il apportait dans les matchs, a dit Moore. Il a tout fait pour notre équipe. Ce n’est pas pour rien qu’il est un leader. »

Ce n’est pas un hasard. D’une part, Leonard n’a pas de bouton d’arrêt. Mais il essaie aussi de rendre son équipe meilleure en utilisant les entraînements comme il le fait.

« J’essaie d’être un leader, a expliqué Leonard. J’essaie d’aider les jeunes qui m’entourent à s’améliorer. J’ai l’impression d’être un gars qui pousse à l’entraînement, et dans les matchs aussi. J’essaie de donner le ton autant que possible. J’essaie d’être un gars dur à affronter à l’entraînement, de sorte qu’en match, tout vient naturellement pour tout le monde. »

Leonard est un buteur, comme en témoignent ses 51 buts en 57 matchs avec l’USNTDP cette saison, la seule mise en garde étant que son taux de production a chuté radicalement dans ses matchs dans la USHL, avec 11 buts et 20 points en 17 matchs. Ses compagnons de trio Will Smith et Gabriel Perreault ont terminé aux deux premiers rangs de la USHL en termes de points par match, tandis que Leonard a terminé au 12e échelon.

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Leonard a marqué huit buts et récolté 17 points en sept matchs au Championnat du monde des moins de 18 ans, terminant troisième meilleur marqueur du tournoi et de son propre trio avec Smith et Perreault. Mais à certains égards, c’est le jeu physique de Leonard et sa capacité à créer de l’espace qui servent de catalyseur à cette unité.

« Avec tout ce qu’il fait, dit Perreault, pour des gars comme nous, ça rend notre travail assez facile. »

Dans le match pour la médaille d’or, alors que les États-Unis étaient en infériorité numérique dans la première minute de la prolongation, Leonard était en train d’écouler la pénalité lorsque le défenseur suédois Theo Lindstein a effectué un tir depuis le haut de l’enclave. Leonard a mis un genou sur la glace, a bloqué le tir avec son pied ou sa jambe gauche, et s’est immédiatement lancé à la poursuite de la rondelle, obtenant ainsi une excellente occasion de mettre fin au match.

Lorsqu’il est retourné au banc, sa jambe est en mauvais état. Il pensait devoir s’asseoir un peu pour laisser la douleur s’estomper. Il est revenu sur la glace dès la présence suivante. Et il a marqué le but en or.

« Je leur ai dit que j’étais prêt à y aller, a expliqué Leonard. Ils ont appelé mon nom et ensuite, ben, oui, ça a été le match. »

En regardant les séries de la Coupe Stanley, Leonard lui-même a trouvé que son jeu ressemblait davantage à celui de Sam Bennett qu’à celui de son coéquipier des Panthers de la Floride, Matthew Tkachuk.

« Il n’aime pas ça juste se tremper les orteils dans l’eau, a dit Leonard à propos de Bennett. C’est le genre de gars sur lequel on compte dans une équipe et qui représente aussi une grande menace offensive. »

Bennett est connu pour élever son niveau de jeu en séries. Leonard aime à penser qu’il a le même profil.

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« Je pense que c’est là que je me mets en valeur, a-t-il dit. C’est ce qui rend le jeu le fun. C’est dans ces moments-là que tu te distingues du reste du groupe et que tu imposes ton autorité. »

Le Canadien s’intéresse de très près à la capacité d’un joueur à gérer l’environnement sous pression de Montréal. L’équipe considère que c’est d’une importance vitale. En parlant à Leonard pendant quelques minutes, il est clair que ce ne serait pas un problème.

Samedi, on lui a posé une question plutôt anodine que l’on pose à presque tous les espoirs, à savoir les aspects de leur jeu qu’ils doivent améliorer. Mais la réponse de Leonard n’était pas anodine.

« J’aime bien là où je suis, honnêtement, a-t-il répondu. Il suffit de continuer à progresser dans toutes les bonnes directions. Devenir plus grand, plus rapide, plus fort, dégainer le plus vite possible. Devenir un bon leader. C’est un peu ce que je suis.

« Et je ne pense pas que je perdrai jamais ma compétitivité, donc je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter à ce sujet-là. »

(Arpon Basu/The Athletic)

Et si David Reinbacher devenait un autre Moritz Seider ?

Il faut remonter au célèbre repêchage de 2003 pour qu’un défenseur ne soit pas choisi parmi les cinq premiers. Et depuis 20 ans, il est arrivé à trois occasions qu’une équipe utilise le cinquième choix pour mettre la main sur ce qu’elle croyait être le premier défenseur disponible.

Noah Hanifin, Olli Juolevi et Jake Sanderson n’ont pas tous été des choix heureux – les Canucks de Vancouver ont payé cher leur erreur pour avoir choisi Juolevi – mais les Sénateurs d’Ottawa ne sont pas en voie de regretter la sélection de Sanderson, un défenseur de 6’2 mobile, très mature défensivement et qu’on croit capable de produire des points à l’échelle de la Ligue nationale, même si ce ne sera pas à la cadence des Makar, Josi et compagnie.

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À moins d’une surprise, c’est le Canadien qui sera en position au cinquième rang de repêcher le premier défenseur, et David Reinbacher a justement quelque chose de Sanderson.

L’une des grandes différences, c’est que l’arrière de 18 ans est droitier, ce qui est une denrée rare chez les défenseurs de premier plan dans la Ligue nationale. Si le Canadien veut joindre l’utile à l’agréable, s’il veut ajouter du talent de pointe tout en comblant un besoin organisationnel, Reinbacher est un candidat de choix.

On vous parlait de Sanderson, mais les rapprochements les plus fréquents à propos de Reinbacher se font avec Moritz Seider, non seulement parce que ce sont deux arrières droitiers au gabarit semblable qui sont tous deux capables de donner de bons coups d’épaule, mais aussi parce que le manque de comparables par rapport à d’autres défenseurs qui ont joué là où ils ont joué à leur année de repêchage rend les projections plus difficiles.

Seider n’avait pas beaucoup joué avec le club de Mannheim dans la DEL avant que les Red Wings de Detroit ne le choisissent au sixième rang en 2019. Il avait charmé tout le monde au Combine de 2019 avec sa personnalité hors du commun, mais au plan hockey, des doutes subsistaient par rapport à son véritable potentiel offensif. À l’externe, la majorité des observateurs le projetaient comme un choix de milieu de première ronde, sinon de fin de première ronde.

Un doute semblable existe à propos de Reinbacher, pas autant à cause du même manque de visibilité dont a souffert Seider – il en a eu amplement – mais parce qu’il y a encore un an, il était un espoir assez méconnu. Les évaluations publiques à son endroit le placent souvent au même endroit où l’on s’attendait à voir partir Seider, mais les équipes de la LNH, elles, ont appris leur leçon. Certaines équipes dans le haut du tableau s’intéressent tellement à lui qu’il serait très surprenant que Reinbacher soit choisi plus tard qu’au sixième rang.

Mais pourquoi ces hésitations ?

Le défenseur autrichien est affilié au club suisse de Kloten depuis plusieurs années. Il y a deux ans, par exemple, il a joué 25 matchs dans la formation U20 de Kloten aux côtés de joueurs qui avaient pour la plupart trois ans de plus que lui. Son frère ainé Tobias était de ceux-là. Or, Kloten est également un club dont l’équipe principale a été reléguée en 2018 de la Ligue nationale A en deuxième division suisse, qu’on appelle tout bonnement la Ligue suisse (SL). Aucun joueur ne se fait repêcher par une équipe de la LNH lorsqu’il joue en SL.

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Lorsqu’il s’est joint à l’équipe à l’âge de 16 ans, on lui confiait déjà beaucoup de responsabilités et il arrivait à se démarquer contre des adultes. Mais c’était la Swiss League.

Cette année, toutefois, Kloten a réussi à remonter en Ligue A à un moment où le meilleur circuit suisse a élevé son calibre de jeu. La Suisse est l’un des endroits au monde où l’on paie le mieux les hockeyeurs, ses places de joueurs importés sont très convoitées, et la migration de plusieurs joueurs non-Russes qui ont quitté la KHL dans la dernière année a élargi le bassin de talent disponible pour la Ligue A. Le fait que le nombre de joueurs importés par équipe soit passé de quatre à six cette année a relevé la compétition, et les jeunes joueurs ont souvent cédé le pas à des étrangers. La Ligue A n’a jamais été reconnue comme une ligue de développement. Cette situation aurait pu être défavorable pour Reinbacher qui, même s’il est Autrichien, possède une licence de joueur suisse.

Pourtant, le défenseur de 18 ans a mérité d’entrée de jeu un rôle très important à Kloten où il a joué environ 19 minutes par match sur l’ensemble de la saison.

« Je dirais qu’au début de l’année, ça a été un peu difficile de revenir du Mondial Junior et de me battre pour un poste dans une équipe professionnelle, nous a confié Reinbacher. Mais ils m’ont dit que j’aurais un rôle, mais que je devais le mériter. Je me suis dit bon, ils vont me renvoyer en bas pour que je joue plus de minutes, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Ils croyaient en moi. Ils m’ont donné une chance. Je pense que j’ai approché ça de la bonne manière. J’ai eu de plus en plus de minutes d’un match à l’autre, j’ai eu un rôle plus important, et j’ai vraiment aimé ça. »

Plus humble et plus posé que Leonard, Reinbacher a été l’un des deux seuls défenseurs de moins de 20 ans à avoir joué plus de dix matchs dans la Ligue A, et il a été de loin le plus productif. Ses 22 points en 46 points constituent la meilleure moyenne de points par match par n’importe quel défenseur de la LNA dans son année de repêchage, incluant Roman Josi.

Pourtant, on continue de se poser des questions sur son potentiel offensif.

Le jeu responsable de Reinbacher, sa capacité à tuer les jeux en défense, à apporter une certaine robustesse, et à exceller en transition fait de lui un choix à très faible risque. S’il devient l’équivalent de Brett Pesce, en dépit de son efficacité, il n’aura peut-être pas justifié d’être choisi aussi tôt dans le repêchage. Mais si ses qualités offensives continuent de prendre leur essor et qu’il devient aussi productif que Seider, il n’y a aura plus de question à se poser.

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« Il y a une raison pour laquelle il est le défenseur le mieux classé de ce repêchage, a indiqué Hughes. Il est grand, il défend très bien et il a un jeu défensif très mature. On voit souvent l’inverse, n’est-ce pas ? Je pense que c’est la dernière partie du jeu qui vient à un joueur. C’est un distributeur de rondelle efficace. Bref, c’est un espoir talentueux. »

Reinbacher croit que ses compétences en attaque se transposeront aisément sur les glaces nord-américaines et que son jeu restera le même.

« Je suis calme avec la rondelle. J’essaie d’alimenter les joueurs offensifs, je peux patiner avec la rondelle. J’ai un bon et long bâton. J’essaie de jouer de la même manière qu’à Kloten. Je pense que j’ai montré aux Championnats du monde juniors en décembre que la façon dont je joue à Kloten c’est la façon dont je vais jouer sur les petites patinoires.

« J’essaie de faire de mon mieux à chaque présence pour créer quelque chose en attaque, mais j’ai du travail à faire. Je dois améliorer la façon dont je me déplace le long de la ligne bleue, m’assurer que mes lancers traversent la circulation et ces choses-là. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’améliorations à faire à ce niveau-là pour que je vois vraiment où sont mes atouts offensifs. Mais je pense qu’il y a du potentiel. »

C’est ce que les recruteurs du Canadien continueront d’évaluer d’ici le 28 juin.

En Suisse, Reinbacher doit compléter une dernière année d’étude dans une école spécialisée en études commerciales. C’est la raison pour laquelle sa préférence personnelle serait de rester en Europe un an de plus avant de faire le saut en Amérique. Il doit entre autres poursuivre un stage où il apprend sur le terrain à faire du recrutement en entreprise. Il apprend à être chasseur de tête.

Mais les rôles étaient inversés, cette semaine à Buffalo, car c’est sa tête que les équipes de la Ligue nationale chassaient. Et il y a plus d’une compagnie intéressée.

(Photo de David Reinbacher: Minas Panagiotakis/Getty Images)

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