Sondage des joueurs du Canadien: Le mieux habillé, celui qui pourrait devenir DG, et plus

MONTREAL, CANADA - NOVEMBER 12:  Cole Caufield #22 of the Montreal Canadiens celebrates his goal with teammates on the bench during the third period of the game against the Pittsburgh Penguins at Centre Bell on November 12, 2022 in Montreal, Quebec, Canada.  The Montreal Canadiens defeated the Pittsburgh Penguins 5-4 in overtime.  (Photo by Minas Panagiotakis/Getty Images)
By Marc Antoine Godin et Arpon Basu
Apr 8, 2023

Comme nous l’avons déjà fait par le passé, Athlétique a voulu sonder les joueurs du Canadien sur une variété de sujets, certains pertinents et d’autres un peu plus légers. Notre sondage a été effectué dans le dernier quart de la saison, de sorte qu’il y a toute une frange de joueurs blessés qui n’y ont pas répondu. Mais en tout, 16 joueurs se sont prêtés à l’exercice, ce qui constitue un échantillon très intéressant. Tous les joueurs n’ont cependant pas répondu à toutes les questions, de sorte que vous ne trouverez pas toujours 16 réponses.

Nous avons joint aux résultats certains commentaires de joueurs, mais nous avons convenu avec eux de préserver leur anonymat afin qu’ils répondent en toute candeur.

Le plus grand parleur dans le vestiaire

On aurait pu appeler cette question-là « Cole ou Wides », car c’est la réponse spontanée qui est venue à la bouche de nombreux joueurs. Il y a clairement deux commères dans ce vestiaire qui laissent loin dans leur sillage des joueurs comme David Savard ou encore Brendan Gallagher, qui était identifié à une certaine époque comme le plus loquace chez le Canadien.

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Ce n’est qu’en leur demandant de trancher entre Cole Caufield et Chris Wideman que le vétéran défenseur s’est enfui avec les honneurs.

« Wides ou Cole. Allons-y avec Wideman. Il raconte constamment des trucs drôles et il écoeure les gars. Il a toujours quelque chose à dire. »

« Cole ou Wides. Je vais dire Cole parce que sa voix porte plus et on peut l’entendre d’un bout à l’autre du vestiaire. »

« Wideman. De loin. » – Chris Wideman

Le complet uni et la tuque étaient jadis l’uniforme de ville par excellence des joueurs de hockey, mais à mesure que les équipes laissent leurs joueurs s’exprimer, on s’éloigne de cette image traditionnelle, et ce qui motive d’ailleurs Athlétique à tenir régulièrement un classement des joueurs de la LNH basé sur leur style vestimentaire.

« Anderson ne devrait pas seulement se donner une tape dans le dos, mais aussi s’épousseter les épaules (une référence à Jay-Z) après avoir reçu cette consécration de la part de ses coéquipiers, affirme notre collègue Rhiannon Walker. C’est loin d’être un honneur banal car tous les joueurs du Canadien savent bien s’habiller – croyez-moi, je le sais, car c’est moi qui fais le classement des styles vestimentaires. Ce que j’ai remarqué chez Anderson, c’est la diversité de sa garde-robe et l’étendue des couleurs et du style des tenues. Il peut porter des tuques, des chapeaux à bord plat, toutes la gamme des couleurs, des tenues décontractées et habillées. Et puisqu’il est capable de concevoir des tenues esthétiquement plaisantes sur une base régulière, ce n’est pas étonnant que ses coéquipiers aient décidé qu’il était le joueur le mieux habillé de l’équipe. »

Un coéquipier a par ailleurs eu ce savoureux commentaire: « Je dirais Andy, mais sinon, Xhekaj s’habille très bien pour un gars de première année. »

La plus grande bête d'entraînement

Nous avons demandé aux joueurs qui était selon eux la plus grande bête de gymnase au sein de l’équipe. Certains l’ont interprété comme s’il fallait identifier le joueur le plus performant dans le gymnase. Ceux-là ont évoqué Michael Pezzetta, Arber Xhekaj ou encore Juraj Slafkovský qui, « pour un jeune de 18 ans, est dur à battre ». Mais d’autres ont semblé prendre une approche plus holistique et aborder le travail en gymnase comme un reflet du soin général apporté à la condition physique. Ces joueurs-là ont eu l’air de lever leur chapeau à Jordan Harris et surtout à Mike Matheson, qui n’a peut-être pas toute la puissance de Pezzetta mais dont la forme physique optimale fait l’objet d’une certaine envie.

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« Pezzetta. Ça se joue entre lui et Jordan, mais il est gros et il lève probablement plus de poids. Mais Jordan, pour son gabarit, est une bête lui aussi. »

« Matheson est tout le temps là. Je ne sais pas où en est son taux de gras, mais depuis que je le connais, c’est un gars qui a toujours été en grande forme. »

« Slafkovský est tellement fort, et je pense qu’il va devenir encore plus fort, c’est ce qu’il y a de plus fou. »

Futur entraîneur parmi vos coéquipiers

Voilà le genre de sujet qui anime les discussions de plusieurs joueurs à temps perdu. Si les joueurs reconnaissent que Nick Suzuki a l’intelligence du jeu pour devenir entraîneur après sa carrière, et que Brendan Gallagher a le profil souhaité (ne serait-ce que pour devenir entraîneur… au football), un candidat est nettement ressorti du lot sur cette question. Des joueurs de tous les âges et de tous les statuts ont pointé en direction d’Alex Belzile, un joueur qui a manifestement créé une forte impression auprès d’eux en deuxième moitié de saison.

Cela ne date pas d’hier que Belzile est perçu comme un futur coach. Dès son arrivée à Laval, en 2018, l’ancien pilote du Rocket Joël Bouchard avait reconnu qu’il avait la fibre d’un entraîneur. Plus récemment, Martin St-Louis a dit voir aussi chez lui le même genre d’aptitudes, sans compter que Belzile lui-même serait intéressé à le devenir un jour.

En termes électoraux, on dirait ici que la victoire de Belzile a été un raz-de-marée.

« Il adore la game. Entre les périodes, il est toujours en train de parler de différents jeux, et le lendemain aussi. Il est très engagé. »

« Parce qu’il ne se tait jamais et qu’il adore le hockey. Il aime tout à propos de ça. Il va être lié au hockey pour la vie. »

« Quand on est au banc, il ne fait pas juste regarder, il analyse le jeu et il est bon pour donner des conseils. »

À en juger par les commentaires des joueurs, ce sont davantage des capacités de réflexion, d’analyse et de connaissances de la ligue qui ont motivé leurs réponses concernant un éventuel directeur général parmi eux. Les réponses ont certes été diversifiées, mais à l’exception de Johnathan Kovacevic, on doit noter qu’il s’agit dans tous les cas de vétérans qui ont vu neiger.

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« (Byron) est dans la loge avec le DG, il apprend sûrement! »

« Byron, 100%. Il a toujours des idées, il est toujours en train de faire du brainstorm. Je pense qu’il adorerait faire partie d’un état-major. Je le lui ai déjà demandé et il m’a répondu oui. »

« Gallagher connaît le hockey, il peut parler avec les gars, il établit des liens beaucoup de monde et c’est le genre de gars que je verrais bien conclure des marchés. »

« Drouin connaît tout du hockey, tous les joueurs qui ont jamais joué. C’est malade. »

De toutes les questions que nous aurions pu inclure dans un sondage, c’est celle-ci qui reflète le plus la réalité du Canadien de 2022-23, celle d’une équipe qui aurait dû installer des portes tournantes à l’entrée du vestiaire tellement les blessures et les rappels ont mené à de nombreux changements d’effectifs. Pas moins de 34 joueurs et trois gardiens ont porté l’uniforme tricolore cette saison. Avec tous les nouveaux visages, qu’il s’agisse des recrues, des joueurs acquis l’été dernier ou de ceux qui ont bénéficié d’un rappel prolongé en cours de saison, les occasions de découvrir de nouvelles personnalités et d’avoir d’heureuses surprises n’ont pas manqué.

« Kovacevic, sans aucun doute. J’ai un bon ami à Winnipeg et j’avais entendu de bonnes choses à son sujet. Il est arrivé ici et s’est ouvert après le premier mois. Je pense qu’il était stressé au début, mais maintenant tout le monde l’aime, tout le monde aime plaisanter avec lui. Il est unique. Il fait des choses différentes, il est toujours souriant et toujours de bonne humeur. »

« C’est juste un bon gars. Je pense qu’il peut s’entendre avec n’importe qui. Il est très ouvert d’esprit, il aime des choses différentes ; ce n’est pas seulement un gars qui fait aréna-sieste, aréna-sieste, etc. Il aime la vie. C’est un homme très intéressant (…) Si vous le rencontriez, vous ne sauriez jamais qu’il est un joueur de hockey. Je respecte ça d’une certaine façon. »

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« C’est un gars qui, dans le bon sens du terme, mène sa vie à sa façon. Il est très intéressant, très cool. Je n’ai pas joué avec beaucoup de gars qui étaient comme lui. »

« Je joue aux cartes avec lui. C’est un mauvais joueur de cartes, mais c’est vraiment un bon gars. »

« Tout le monde croit que Monahan est un gars très tranquille – et il peut l’être – mais il a un très bon sens de l’humour. Il nous fait beaucoup rire. Donc je vais choisir Monny. »

« J’adore Savy. Il est hilarant. Il n’a pas peur d’être lui-même en tout temps. Il aime s’amuser, il est énergique, gaffeur aussi, et il n’a pas peur de rire de lui-même. C’est le genre de personne vers qui je suis attiré. »

« Pitlick est très gêné, mais une fois que tu perces sa carapace, c’est un gars très drôle, très gentil et sans aucune malice. Un des meilleurs gars du monde. »

Si vous pouviez changer un règlement...
RèglementVotes
La rondelle par-dessus la baie vitrée
4
Moins de pauses télé
2
Prolongations plus longues
2
autres
8

Cette question-là est un classique, et il y a certains classiques qui ne se démodent pas, comme de dénoncer l’application linéaire de la pénalité pour avoir retardé le match en envoyant la rondelle par-dessus la baie vitrée en zone défensive.

« Je déteste la rondelle par-dessus la baie vitrée, a dit un joueur. Ça met la défense dans une situation tellement difficile. Avant, le jeu était d’envoyer la rondelle fort sur la baie vitrée, mais je me tiens loin d’elle maintenant. Il s’agit maintenant de lober la rondelle par le milieu et on ne le fait pas toujours correctement. Dans ce temps-là tu as l’air d’un idiot. C’est juste qu’on ne peut pas prendre le risque de sortir la rondelle par la baie vitrée et qu’elle aille trop haut. Je n’ai pas souvenir que quelqu’un ait déjà fait exprès, mais aujourd’hui ça n’arrive assurément plus. Donc tu es pénalisé pour quelque chose que tu n’as pas voulu faire. »

Un seul joueur a déploré le manque de clarté par rapport au règlement sur l’obstruction envers le gardien, et on vous laisse deviner qui. Mais on aurait pu penser, compte tenu du nombre de controverses liées à ce règlement au fil des ans, que ç’aurait été un sujet plus populaire. Les joueurs se sont-ils résignés au caractère aléatoire de ces décisions, au fait que cela ressemble plus souvent à pile ou face ?

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Quelques réponses n’obtiendraient sûrement pas la bénédiction de l’Association des joueurs. Par exemple, réduire le nombre de pauses télé dans une période – il y a un joueur qui les éliminerait carrément – aurait assurément une influence sur les revenus de la ligue, car il deviendrait plus difficile pour les diffuseurs de rentabiliser la retransmission des matchs.

« Souvent, quand tu as du momentum, une pause télé te le fait perdre, et le hockey c’est beaucoup une question de momentum, a relevé un joueur. C’est mon opinion de joueur. Je prendrais moins de revenus, ce n’est pas grave. Je ne joue pas pour l’argent! »

Faire passer les prolongations de cinq à dix minutes et éliminer les tirs de barrage constituerait des minutes de jeu additionnelles pour les meilleurs joueurs. Au fil d’un calendrier déjà très taxant, les exigences physiques seraient d’autant plus augmentées, et créeraient sûrement de la résistance chez plusieurs.

« Ce serait le fun pour les fans et s’il n’y a pas de but après 10 minutes, je serais vraiment surpris », a cependant fait valoir un joueur.

D’autres idées :

« Tout le monde devrait choisir s’ils veulent porter la visière ou non. Je ne sais pas si j’ôterais la mienne, mais chacun devrait pouvoir décider. »

« La ligue veut des buts, c’est une ligue axée sur l’attaque et c’est comme ça qu’elle fait de l’argent. Ôtez le trapèze derrière le filet et c’est garanti que vous allez avoir plus de buts. Vous voulez plus de buts ? C’est ça qui vend ? Bingo. »

« Il faudrait qu’on soit capable de devancer un dégagement refusé si j’envoie la rondelle le long de la rampe, qu’elle fait le tour de la zone et que mon coéquipier est le premier à la récupérer de l’autre côté. »

« Tu sais quand des joueurs envoient la rondelle dans le filet avec leur tête et que le but est refusé ? Je ne sais pas pourquoi. Si tu arrives à faire ça, c’est un talent en soi. Je changerais ça. »

Combat après un coup légal: un problème?
Oui
6
Non
9

Le 6 avril, face aux Capitals de Washington, Michael Pezzetta a appliqué une très solide mise en échec à Nic Dowd qui n’avait toutefois rien d’illégal. (Les officiels mineurs de la LNH n’ont même pas crédité Pezzetta d’une mise en échec là-dessus, mais ce genre d’absurdité est un autre sujet.) Tom Wilson est immédiatement venu à la défense de son coéquipier. Même si les deux joueurs ont sensiblement jeté les gants en même temps, le fait que Wilson se soit rué sur Pezzetta en a fait l’instigateur du combat.

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C’était la volonté de la ligue de redonner des dents au règlement de l’instigateur, et il a été invoqué à quelques reprises en fin de saison. Or, pour avoir défendu Dowd, Wilson a écopé 17 minutes de pénalité (2+5+10). Wilson est l’un des rares joueurs de premier plan dans la LNH qui engagerait le combat dans une telle situation, mais dans ce cas-ci, le règlement a clairement favorisé le Canadien.

« Ils avaient 11 attaquants dans l’alignement et (Wilson) est sur leur premier trio, et ce geste-là l’a sorti pour 17 minutes, a commenté Pezzetta au lendemain du match. Je vais prendre ça n’importe quand, mais j’imagine que c’est juste le nouveau règlement pour essayer d’éliminer les bagarres après des mises en échec propres. »

Il sera intéressant de voir si le nouveau règlement ne créera pas de conséquences involontaires en permettant à des joueurs marginaux de frapper des opposants avec plus de vigueur, sachant que la réplique est moins susceptible de venir.

Mais la ligue avait-elle vraiment un problème sur les bras ? Fallait-elle qu’elle agisse ?

Même les joueurs qui ont répondu « oui » ont enrobé leur réponse de bémols en disant que la ligne est mince, qu’il y a des zones grises, etc. Il y a manifestement une méfiance généralisée face à la possibilité que ce règlement conduise à l’abolition pure et simple des bagarres, l’idée de pouvoir venir à la défense d’un coéquipier étant ici la valeur cardinale que l’on veut protéger.

« Je n’adore pas les bagarres après une mise en échec qui est dans les règles, mais le jeu actuel a évolué par rapport à il y a dix ans et il va encore être différent dans dix ans. Mais à l’heure actuelle, il y a encore une place pour la bagarre dans le hockey. Je n’aime pas les bagarres après les mises en échec légales, mais je pense que les batailles continuent de régimenter un peu le match en ce moment. »

« Ce n’est pas un problème dans la ligue. Il y a une sorte de code, les bons batailleurs ne se battent pas contre les gars plus habiles, et il y a généralement une bonne raison pour laquelle quelqu’un laisse tomber les gants. Je n’aime pas ça si c’est un coup légal, mais si c’est un coup salaud, c’est différent. Je ne pense pas que la ligue doive faire quoi que ce soit à ce sujet-là, ça fait partie du jeu. »

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« Je ne sais pas comment on peut faire ça correctement. Comment un gars peut-il juger en une fraction de seconde si c’était un coup propre ou non ? C’est réactif. Ça fait partie du jeu, ça fait partie de la nature du hockey de défendre ses coéquipiers. Les gens n’aiment peut-être pas ça vu de l’extérieur, mais c’est intrinsèque. »

« Des fois, si c’est un coup dangereux, c’est bien de défendre son coéquipier, mais si la mise en échec est légale, je ne vois pas le besoin de se battre à chaque fois. »

« Oui. Je ne pense pas qu’on doive se battre à chaque fois qu’une mise en échec légale est donnée. C’est ça qui est ça, parfois, et ça dépend qui tu frappes. Si je frappe l’un de leurs meilleurs joueurs, quelqu’un va vouloir répliquer, mais si un gars habile frappe un autre gars habile, ou si un gros frappe un autre gros, c’est comme, continuez de jouer au hockey! »

« Oui. Je pense qu’il y a quelques années, si tu te faisais ramasser lors d’une mise en échec légale, il y avait un côté où on se disait ‘tu avais la tête baissée, tu le méritais un peu’. Mais si je me faisais frapper par un coup dans les règles, je ne m’attendrais pas à ce que quelqu’un aille se battre contre ce gars-là. Et je ne me battrais pas non plus. Je dirais juste « bonne mise en échec ». Mais en même temps, il faut aussi protéger ses coéquipiers. Si tu vois un gars aligner quelqu’un et qu’il doit se battre, peut-être que l’adversaire va y réfléchir à deux fois avant de recommencer. Je vois donc les deux côtés de la médaille. »

Donnez un mot pour décrire Métal
MotVotes
Énergique
3
Intéressant
2
autre
9

Oh qu’on a eu du plaisir avec celle-là ! La mascotte liée aux infâmes chandails bleus n’a été vue qu’à quelques reprises cette saison, mais son passage a fait beaucoup jaser. Or, certains joueurs n’en connaissaient même pas l’existence et plusieurs autres, lorsqu’on leur a soumis la question de la manière dont nous la formulons ici, n’ont pas pensé à la mascotte en premier lieu.

« Tu veux dire métal comme… le matériau ? »

« Ah, comme la musique ? »

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Il fallait parfois spécifier qu’on parlait bel et bien de « la mascotte bleue », mais c’était assez évident, parmi ceux qui connaissaient Métal, que le concept ne les emballait pas. Les deux joueurs qui ont dit « intéressant » ont d’ailleurs répondu de façon très diplomate, de la même manière que matante Aline dit que c’est « spécial » quand sa jeune nièce porte des vêtements qu’elle n’approuve pas.

« Formidable. C’est sarcastique. »

« Malchanceux. Est-ce qu’on n’a pas été pourris avec les chandails bleus? »

« Épeurant. »

« Amusant. »

« Sosie. »

« La seule raison pour laquelle je le connais, c’est à cause de mes enfants, et ils n’aiment pas Métal. Alors je n’aime pas Métal. »

« C’est dur parce que Youppi! est une légende, donc quoi que ce soit qui n’est pas Youppi!, tu te dis ‘voyons, c’est quoi ça?’ »

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« Carbone est situé dans West Village. C’est dur d’y entrer, cependant, parce que c’est très petit. »

(Photo de Cole Caufield: Minas Panagiotakis/Getty Images)

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